Reconstruction suite au tremblement de terre de 2010
Durée du projet : 5 années de 2010 à 2014
Phase I en 2010
Phase II en 2011 à 2012
Phase III de 2012 à 2013
Phase IV de 2013 à 2014
Description de la situation actuelle et problèmes à résoudre:
Le 12 janvier 2010, peu avant 17 heures, un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a secoué Haïti pendant 35 secondes. C’est le plus puissant séisme qui ait frappé le pays depuis 200 ans. L’hypocentre du séisme était proche de la surface terrestre (10 km de profondeur) et son épicentre était proche de la ville de Léogâne, à environ 17 km au sud-ouest de la capitale de Port-au-Prince dans le Département de l’Ouest. Les effets ont été ressentis dans les Départements de l’Ouest, du Sud-Est et des Nippes. La zone métropolitaine de Port-au-Prince (incluant les communes de Port-au-Prince, Carrefour, Pétionville, Delmas, Tabarre, Cité Soleil et Kenscoff) a subi des dégâts extrêmement importants. La ville de Léogâne a été détruite à 80 %.
Le séisme a créé une situation sans précédent, touchant la zone la plus peuplée du pays ainsi que son centre économique et administratif. La situation est d’autant plus tragique que le pays connaissait depuis trois années une tendance à la stabilisation de la situation sociopolitique, de la sécurité, de la croissance économique et à un début d’amélioration des conditions de vie des populations.
L’impact sur la population : L’impact sur la population est immense dans un pays marqué par une forte incidence de la pauvreté (67 % environ de la population vivait avec moins de 2 dollars US par jour à la veille du séisme). Environ 1,5 millions de personnes, représentant 15 % de la population nationale, ont été affectées de façon directe. Plus de 220 000 personnes ont perdu la vie et plus de 300 000 ont été blessées. Des milliers de personnes ont besoin d’un appui psychologique ou d’un encadrement psychosocial. Environ 1,3 millions de personnes vivent dans des abris provisoires dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et plus de 500 000 personnes ont quitté les zones sinistrées pour trouver refuge dans le reste du pays. Il en résulte une exacerbation des difficultés déjà existantes pour l’accès à la nourriture et aux services de base. En frappant au cœur l’économie et l’administration haïtiennes, le séisme a touché de façon aiguë les capacités humaines et institutionnelles des secteurs public et privé, ainsi que des partenaires techniques et financiers internationaux et certaines Organisations Non Gouvernementales (ONG).
L’impact sur les infrastructures : La destruction des infrastructures est massive. Environ 105 000 résidences ont été totalement détruites et plus de 208 000 endommagées. Plus de 1 300 établissements d’éducation, plus de 50 hôpitaux et centres de santé se sont effondrés ou sont inutilisables. Le port principal du pays est rendu partiellement inopérant. Le Palais présidentiel, le Parlement, le Palais de Justice, la majorité des bâtiments des Ministères et de l’administration publique sont détruits.
L’impact sur l’environnement : Alors que les indicateurs environnementaux étaient déjà au rouge, le séisme est venu ajouter considérablement aux pollutions, nuisances et risques qui affligeaient déjà les populations des zones sinistrées et augmenter la pression sur l’environnement, les ressources naturelles et les aires protégées du pays, plaçant ainsi la population haïtienne dans des conditions d’extrême vulnérabilité.
Le séisme a endommagé les projets d’OTM dans les différentes régions d’intervention
1) La région de Carrefour
2) La région de Palmiste-à-Vin – Trouin – Café-Lompré
3) La région de Beauséjour
4) La région de Gros-Cheval – Fonds Verrettes
5) La région de Port-Salut
6) La région de Lavial
7) Autres