Agro-Ecologie

Appui au développe­ment de la pro­duc­tion agri­cole et son achem­ine­ment vers les marchés à Lavial (AC‑3–16)

Durée du pro­jet:
5 ans

Local­i­sa­tion de l’action
: Lavial est une région rurale de la com­mune de La Val­lée de Jacmel dans le départe­ment du Sud-Est, Haïti. Lavial est la sec­tion rurale la plus reculée de la Com­mune de la val­lée de Jacmel, dans le Départe­ment du Sud-Est d’Haïti. Elle regroupe une trentaine de local­ités d’une pop­u­la­tion d’environ 24.300 habi­tants avec en moyenne sept per­son­nes par ménage. La pop­u­la­tion de Lavial vit essen­tielle­ment de l’agriculture et les con­di­tions de pro­duc­tion sont par­ti­c­ulière­ment dif­fi­ciles. Les prob­lèmes les plus impor­tants des agricul­teurs sont la vul­néra­bil­ité des par­celles agri­coles par rap­port à l’érosion, les dif­fi­cultés de trans­port suite à l’absence de routes et le mau­vais état des chemins ruraux et la dif­fi­culté de pren­dre en charge les frais sco­laires des enfants. Les béné­fi­ci­aires directs de l’action sont iden­ti­fiés par­mi la par­tie la plus vul­nérable de la pop­u­la­tion, il s’agit d’environ 500 familles donc 3.500 per­son­nes. La total­ité de la pop­u­la­tion béné­fi­cie indi­recte­ment de l’action, notam­ment à tra­vers la facil­i­ta­tion des trans­ports de marchan­dis­es et la diminu­tion de la vul­néra­bil­ité des ter­res agricoles.

Parte­naire local: Organ­i­sa­tion des jeunes uni­ver­si­taires de Car­refour pour l’avancement d’Haïti  (OJUCAH)

Pro­jet: Dans le cadre de l’aide ali­men­taire 2008 et 2009 suite aux oura­gans Olga et Noël (2007) et Gus­tav, Han­nah et Ike (2008), OTM a soutenu l’agriculture par la four­ni­ture d’outils et de semences ain­si que des for­ma­tions en agro-écolo­gie. Dans ce con­texte, OJUCAH a égale­ment mis en place cinq silos pour le stock­age des récoltes de pois. Dans l’accord cadre 2005–2009, Objec­tif Tiers Monde a financé le cap­tage de 5 sources à Lavial. La présente action a été iden­ti­fiée suite à plusieurs vis­ites de suivi et aux deman­des du parte­naire local.

Per­spec­tives de dura­bil­ité de l’action: Lors de la réal­i­sa­tion des pro­grammes d’aide ali­men­taire 2008 et 2009 il s’est avéré qu’OJUCAH est une organ­i­sa­tion sérieuse, capa­ble de gér­er et de suiv­re des pro­jets de développe­ment com­mu­nau­taire ce qui est une con­di­tion indis­pens­able pour  la dura­bil­ité de l’action.
OJUCAH est la plus impor­tante asso­ci­a­tion locale à Lavial et béné­fi­cie d’une large accep­ta­tion auprès de la pop­u­la­tion locale. OJUCAH a iden­ti­fié les sous-actions de la présente action en con­cer­ta­tion avec celle-ci ce qui est très impor­tant pour l’appropriation par la pop­u­la­tion. Dans le même con­texte le sys­tème de suivi-éval­u­a­tion qui sera mis en place con­tribuera à la prise en con­sid­éra­tion des con­di­tions et besoins locaux.
En out­re une atten­tion par­ti­c­ulière est accordée à la for­ma­tion du parte­naire local et de la pop­u­la­tion béné­fi­ci­aire afin de garan­tir le développe­ment des capac­ités néces­saires et suff­isantes pour la con­tin­u­a­tion autonome des sous-actions à par­tir de l’année 2015.  L’évaluation annuelle des com­pé­tences locales per­me­t­tra de suiv­re l’évolution des com­pé­tences tout au long de l’action.
La lutte con­tre l’érosion, l’augmentation des revenus de la pop­u­la­tion, les plus vul­nérables et l’amélioration des moyens de trans­port sont des élé­ments clefs pour le développe­ment rur­al de Lavial. En con­tribuant à ces aspects les con­di­tions de développe­ment autonome de la pop­u­la­tion sont améliorées.
Dans le domaine de la lutte con­tre l’érosion, l’identification par­tic­i­pa­tive des ter­res à tra­vailler ren­forcera la moti­va­tion et le sens de l’initiative de la population.
En ce qui con­cerne les pro­grammes d’élevage de chèvres et de mulets, il s’agit de pro­grammes con­ti­nus, ini­tiés par la présente action. Ain­si le nom­bre de béné­fi­ci­aires aug­mentera d’année en année pen­dant l’action et les con­di­tions seront mis­es en place pour assur­er la con­tin­u­a­tion de l’augmentation du nom­bre de béné­fi­ci­aires après la fin de l’activité.